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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 21:56

Petit retour documentaire sur un article que j'ai écris en 2008 pour le 60ème anniversaire de la création de l'insigne général de la Gendarmerie.

 

L’insigne officiel de la gendarmerie a été homologué H 696, le 10 décembre 1948.

Cet insigne, encore dénommé plateau ou bayard, résume bien la noblesse des origines médiévales de l’institution et ses missions séculaires.

Chaque partie de cette pièce témoigne d’une signification précise.

plateau-copier-H696.jpg bon ok la grenade n'est pas bonne mais c'est une proposition de l'époque !

Le heaume empanaché évoque l’environnement médiéval et illustre tout autant la chevalerie et son code de l’honneur que le souvenir du Connétable, haut dignitaire du royaume exerçant les pouvoirs de justice et de police.

Sur le fond de l’insigne et sous le heaume se trouve une forte épée placée en pal. Ce choix évoque là encore le Connétable, seul dignitaire pouvant se présenter devant le roi l’épée portée haute, symbole de la force prête à frapper au nom du souverain. Ce symbolisme est toujours d’actualité, le pouvoir légal s’étant substitué à l’autorité royale. Le choix de cette expose aussi le caractère militaire de l’institution.

Les deux rameaux de chêne placés sur les flancs évoquent les vertus civiles et militaires de l’institution et la reconnaissance de la nation, à l’image de la couronne civique que décernait la Rome antique à ses valeureux citoyens.

Au centre de l’insigne, sur une table d’attente, est placé un écu amovible, propre à chaque corps, qui termine et personnalise la pièce.

Ce concept généralement attribué à l’héraldiste Robert Louis, expert auprès du bureau d’étude de la symbolique militaire près l’état major des armées, repose en fait sur les propositions d’un officier de gendarmerie le capitaine BESAND.

besand-copier.jpg projet du capitaine Besand.

 

Ce dernier avait rédigé des projets entre 1944 et 1946 et il a concrétisé ce travail en adressant un dossier complet à la direction de la gendarmerie qui l’a fait suivre au BESM.

On constate que le concept était déjà abouti. En effet il s’agit d’un plateau présentant un heaume, une couronne civique, une surface permettant de placer une pièce distinctive. Le graphisme de ces meubles et l’ordonnancement des pièces n’avaient plus qu’à être repris par Robert LOUIS, dont le nom reste pourtant seul associé à l’insigne de la gendarmerie.

RF 4/2012

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