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  • : SYMBMILGEND, les insignes et les traditions en gendarmerie
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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 18:21
Al 'heure actuelle on assiste à une éclosion du grand n'importe quoi.
On fait des écussons ou des insignes pour faire du "chiffre" , voire pour financer, avec les bénéfices, ses propres écussons... Quelle est la légitimité d'une pièce pour un collectionneur ? il faut entreprendre une vraie réflexion. Si le simple fait d'être fabriqué donne une légitimité alors n'importe qui peut faire ... n'importe quoi. J'ai vu très récemment un écusson parti d'une blague, fait après un exercice et qui est déjà un collector ! intéret.?... si ce n'est le fait de dire "je l'ai" rien pas d'histoire de passé de LEGITIMITE" autant faire tee shirt ou autocollant...
de même il va falloir mettre un terme aux activités de ceux qui se présentent chez des fabricants en faisant réaliser des pièces ou des modèles dont ils n'ont aucune propriété patrimoniale ou morale. La réflexion est en marche.

Pour ne pas faire que grogner, ci-après le rappel de la typologie des insignes.

on peut classer les insignes de la gendarmerie en trois grandes catégories.

 

  • La plus importante, de par son rôle historique et son symbolisme, e5ter-gd-pau.JPGst l’insigne d’unité appelé aussi insigne de tradition. Il est la marque de la formation et il constitue le lien entre les générations de militaires ayant appartenu au corps. L’insigne de l’unité est la marque visible de l’appartenance à une même communauté, à un même corps. Il matérialise l’implantation territoriale des militaires de la légion et à ce titre constitue un signe de reconnaissance entre gendarmes, mais aussi un signe de proximité avec les collectivités régionales et les habitants.

 

Représentant le plus souvent une partie des blasons des anciennes provinces, l’insigne évoque fortement les liens qui unissent les unités départementales avec les régions. Pour les formations spécialisées ou autonomes (gendarmeries de l’air, maritime, écoles …) les signes retenus illustrent souvent la spécificité missionnelle ou les techniques mises en oeuvre.



 

  • La deuxième catégorie rassemble les insignes des promotions d’officiers-élèves et des élèves-gendarmes. Ces insignes sont la marque de l’identité de la promotion, entité militaire collective temporaire, en formation. Cette pièce rassemble les meubles caractéristiques qui illustrent l’état militaire associés à des symboles évoquant le sacrifice du parrain de la promotion.

 


 

  • Dernière catégorie actuellement en expansion, les insignes de brevet ou de spécialité. A l’heure où la formation devient de plus en plus diversifiée, il a semblé opportun de créer des insignes reconnaissant les qualifications professionnelles que détiennent les militaires de la gendarmerie.

 


Les insignes d’unités présentent la particularité d’être fabriqués sous deux formes : en métal et deux pièces (plateau et écu) lorsqu’ils sont portés sur la vareuse et en tissu brodé sur les autres tenues (écu central seulement). La première version se porte accrochée à une patelette de cuir à droite sur la poitrine et la seconde version sur le haut du bras gauche.

Les insignes des promotions sont toujours en métal ainsi que la plupart des brevets. Concernant ces derniers, pour des raisons opérationnelles ou techniques, certains peuvent être réalisés en d’autres matières (plastique, broderie basse visibilité...).

Il convient de souligner que l’examen des projets répond à des normes et des critères définis par des textes réglementaires, qui ont peu évolué depuis 1945. L’insigne militaire doit être sobre et de bon goût ; il doit mettre en valeur l’histoire et le patrimoine d’une formation. Il est le support de la filiation et de l’héritage des anciens et doit, à ce titre, faire ressortir la noblesse du métier des armes. Sa composition résulte donc du respect de ces principes associé à des règles élémentaires de l’héraldique, science du blason.

Il ne faut pas confondre les insignes et les logos qui parfois présentent un graphisme proche pouvant prêter à confusion. L’insigne militaire est un signe distinctif propre à une unité qui rassemble des symboles hérités de l’histoire ou des signes évoquant une capacité. Le logo se veut être une identification moderne par le graphisme d’une société, d’une administration. Le but du logo n’est pas de cultiver les valeurs du passé, il illustre un dynamisme, généralement une valeur, une technique, un segment.

L’administration ou les armées utilisent des logos pour s’identifier en général. C’est le cas dans les brochures de recrutement ou sur les salons de communication, ainsi que sur les objets de relation publique. Le but est ici de marquer une présence, un territoire et non de transmettre des valeurs ou d’engager une réflexion sur l’existence d’une institution. Il est excessivement rare que des logos soient utilisés en dehors de la communication (dicod, ministère, Gie…).

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