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  • : SYMBMILGEND, les insignes et les traditions en gendarmerie
  • : l'actualité, les dossiers de fond et l'histoire des insignes et des traditions de la gendarmerie
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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 21:46
un nouvel écusson est homologué au profit des instructeurs PJ du CNFPJ de l'école de gendarmerie de Fontainebleau.

il est homologué GNT 0342 et n'existe qu'en tissu (T).
Il ne peut être porté que par les formateurs PJ du CNFPJ et uniquement durant le temps de l'affectation. il n'est bien sur pas question qu'il soit porté par d'autres cadres d'autres écoles.

La doctrine de port a été avalisée par le commandement des écoles et la DGGN. La mention agréé DGGN figure au dos.
 
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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 20:40
BONSOIR

la 426ème promotion de l'école de gendarmerie de Chaumont a fait homologuer son insigne.
Il porte le N° GN 0321, a été fabriqué par la société Arthus-Bertrand.
Il s'agit de la promotion MDL/C BERLE



R.FILMOTTE 06/2008 
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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 21:32
De nouveau une certaine mode, consiste à tolérer que certains pelotons de surveillance et d'intervention (PSIG) créent des écussons personnalisés destinés a être portés sur la tenue de service courant.

Ces unités ont été dans les premières à voir leur identité reconnue par un écusson distinctif et ce, pour entre autre raison, contrer les projets qui apparaissaient et certains de très mauvais goût.
Parfois la symbolique évoquait plus la "chasse" et la violence que des notions de surveillance, de maîtrise et d'intervention...


Les écussons actuels des PSIG et des pelotons d'intervention (PI) reconnaissent l'identité fonctionnelle des militaires qui composent ces formations. Le fait de placer le nom de la ville, d'ajouter une devise ou de créer un autre écusson ne sert pas l'intérêt du plus grand nombre et risque de mener vers une dérive dans les graphismes.

La symbolique (militaire ou gendarmerie) n'est pas une culture du logo. Les insignes ne doivent pas servir des intérêts individuels ou financiers.
Il y a grand intérêt à ce qu'une unité soit reconnue dans la durée par son insigne et non pas  que ce signe distinctif soit un symbole changeant au grè des sentiments des commandants d'unités ou des membres.


se documenter sur les PI

Se documenter sur les PSIG


 
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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 20:50

 

Les armoiries de la gendarmerie nationale constituent une création originale et sont  exclusivement utilisées à des fins de relations publiques sur les différents supports de communication.
Mettant en valeur sa filiation et son héritage, elles permettent de retracer l’histoire de l’institution à travers ses missions régaliennes et les grandes heures de son passé.
Elles sont dues aux talents artistiques du C.E BUCQUOY et de Mr HILPERT et ont été rendues publiques à l’occasion de la parution du grand livre d’or historique de la gendarmerie en 1939.

Ces armoiries ont été homologués par le service historique de la marine nationale, par la note 711 EMM/CAB le 8 octobre 1974, sur demande de la gendarmerie maritime.

 

Les couleurs écarlate et azur, elles évoquent les anciennes nuances des uniformes de la maréchaussée. Elles sont aussi des couleurs très présentes dans l’histoire de France par la chape de St Martin et l’oriflamme de St Denis. On retrouve encore ces nuances sur les uniformes actuels, bien que l’écarlate ne figurent plus que sur les retroussis et certains parements (tenues de la GR et de l'EOGN)

 

Le glaive, arme du combat, il est l’instrument de l’action, de la décision sur le terrain des combats. Il illustre le statut militaire de l’institution .

 

La balance, elle évoque la justice et le rôle joué par la gendarmerie dans sa mission au profit de l'institution judiciaire et pour l’exécution des lois.

 

Le bâton de commandement fleurdelisé, il illustre le service de la maréchaussée, formation qui sous l’ancien régime exerçait ses activités sous les ordres des plus hauts dignitaires militaires du royaume (Connétable).

 

La masse d’arme, elle vient ici rappeler que la gendarmerie exerce au nom du pouvoir légal, l’exercice de la contrainte légitime.

 

La grenade d’argent, cet attribut est le signe distinctif des unités d’élite. Elle figure dans le patrimoine symbolique de l’institution depuis 1791.

 

La molette d’éperon, elle évoque le souvenir des unités de la maréchaussée et de la gendarmerie dont le service quotidien  s’est longtemps effectué à cheval en métropole et dans l’Empire.

 

L’ancre de marine, elle marque l’existence de la gendarmerie maritime, héritière de la gendarmerie des ports et arsenaux. L’ancre illustre aussi la vocation de la gendarmerie à être présente dans tous les territoires de la République, en métropole et par delà les océans.

 

La croix de chevalier de la Légion d’honneur, cet ordre national fut décerné en 1930 à titre collectif en récompense pour les services rendus à la patrie et les sacrifices consentis.

 

Les rameaux de chêne et de laurier, ils mettent en exergue les valeurs et vertus civiques et militaires de l’institution.

Le tout est entouré d’une banderole qui supporte une devise toute de sacrifice : « pour la Patrie, l’Honneur et le Droit ».

R Filmotte 

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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 12:24

La gendarmerie nationale n'a pas toujours dominée sa symbolique militaire. En effet, en l'absence de  service historique au sein de l'institution, celle-ci était traitée par le service historique de l'armée de terre. C'est pour cette raison que de nombreuses pièces sont homologuées avec au revers la lettre G pour ministère de la Guerre (numérotation du SHAT).

La gendarmerie nationale s'est dôtée d'un service historique en 1995 et le transfert effectif des missions relatives à la symbolique est intervenu en 1996.

Dès 1998, le SHGN a entrepris une réflexion sur l'affichage des qualifications des sous-officiers pour faire suite à une saisine du directeur général de l'époque, Mr PREVOST, à propos d'un insigne OPJ. Il fut rapidement décidé de créer des insignes pour tous les sous-officiers du cadre général et spécialistes, ainsi que pour les militaires du nouveaux CSTAGN.

Quatre idées forces ont prévalu pour l'étude des pièces :

     ne retenir que des éléments symboliques forts, propres à l'héritage et au patrimoine de la gendarmerie en excluant toutes les mentions littérales susceptibles d'évoluer (diplôme, brevet, Gie mobile,etc) ou des signes déjà trop souvent utilisés (heaume, balance,etc);

     Proposer des projets marquant la spécificités des deux subdivisions d'arme tout en conservant une certaine unité dans la symbolique;

     Créer une pièce  générale permettant l'identification immédiate d'un insigne de la gendarmerie en utilisant de façon récurente un graphisme propre à l'institution (ovale, sautoir et grenade centrale);

     Adopter une gradation facilement identifiable par le public et les militaires exterieurs à la gendarmerie (bronze, argent et or);

 

 

Avers du plateau des différents insignes  des sous officiers de gendarmerie :

Descriptif du plateau

Le plateau commun aux différents insignes  se compose d'une couronne civique sur laquelle se pose un sautoir de glaive et de masse d'arme. Au centre broche une grenade empanachée dont la bombe supporte un symbole rappelant l'appartenance à l'une ou l'autre subdivision d'arme.

Symbolique du plateau

La Gendarmerie Nationale, force militaire chargée du maintien de l'ordre et de l'exécution des lois remplit nombre de missions civiles. Cette dualité et ce cadre d'action particulier sont rappelés dans le plateau des insignes par la représentation de la couronne civique et des attributs militaires :

‑ la couronne civique évoquée par les rameaux de chêne et d'olivier, elle rappelle la valeur civique, le rameau de chêne symbolisant la puissance et l'invincibilité, le rameau d'olivier renvoyant quant à lui à l'immortalité[1]

les attributs militaires

le glaive et la masse d'arme : placés en sautoir au centre de la couronne civique, ils positionnent les valeurs militaires :

‑ le glaive arme du sous‑officier et qui dans la tradition, détermine l'issue du combat est représenté pointe en bas, ce qui figure la fonction « instruction ». Il est une arme de décision, l'instrument de la vérité agissante. Il est encore, selon Paul Diel (1952) le symbole de la force lucide de l'Esprit qui ose trancher le vif du problème, l'aveuglement vaniteux et ses fausses valorisations contradictoires et ambivalentes. Il symbolise pour la Gendarmerie le fait qu'elle est la gardienne et l'organe exécutif des lois.

La masse d'arme associée au glaive évoque quant à elle la contrainte légale et légitime exercée au nom de l'État.  Il convient en outre de noter que la masse d'armé était l'emblème de la Prévôté de l'Hôtel sous l'Ancien Régime[2] ;

symbolique de la masse d'arme : la masse d'arme est une masse, un bâton à tête d'or au d'argent que l'on portait autrefois dans certaines cérémonies A l'origine symbole de la force brutale et primitive (elle est en effet l'arme d’Héraklès, soit encore d'Hercule, dans la mythologie gréco‑romaine), elle a vu sa valeur symbolique  se définir comme l’exercice de la contrainte légale au nom du pouvoir légitime, auquel tout doit céder. ²

la grenade : placée au centre du sautoir, elle est différente de celle à huit flammes actuellement utilisée dans la Gendarmerie. Il convenait en effet de choisir une grenade qui ne soit pas celle d'une autre armée et qui vienne en outre enrichir la composition des insignes par son esthétique. La grenade ainsi retenue est du type à 18 flammes, portée sur les attributs d'uniforme et tapis de selle de la Gendarmerie aux XIXème et début du XXème siècle.

Symbolique de la grenade dans la Gendarmerie :

La Gendarmerie a adopté, depuis près de deux siècles, la Grenade comme symbole de tradition et marque de prestige. Cet emblème distinctif se présentait à l'origine sous l'apparence d'une grosse bombe sphérique laissant échapper des flammèches. Avec le temps, la grenade s'est stylisée, le diamètre de la bombe s'amenuisant et le jet de flammes s'allongeant. La grenade s'est fixée, sous des formes extrêmement diverses, sur la tenue, les équipements, les boutons, le harnachement, les insignes et les timbres officiels de la Gendarmerie
 DQSG / GD 

Le nom de grenade est issu  du latin granatum  (Iitt. : « pomme avec de nombreux grains »), la grenade est connue depuis l'Antiquité Cet attribut à la signification pacifique à l'origine (il rappelait en effet la concordance entre les peuples et la fécondité) est passé dans le langage de la symbolique militaire après avoir donné son nom à un engin de guerre. Du Bellay cite en effet les grenades parmi les armes dont disposaient en 1536 les troupes de François Ier dans Arles assiégée par Charles Quint Ce projectile explosif avait en effet la même forme et les mêmes dimensions que le fruit du grenadier. La lumière par où passait la mèche rappelait l'ouverture arrondie de l'enveloppe épaisse de ce fruit Les lanceurs « à main » de ces projectiles furent appelés Grenadiers : choisis parmi les volontaires, ils devaient être robustes, courageux et habiles puisqu'ils devaient exercer leur spécialité, au risque de leur vie, détachés loin devant la troupe En 120 ans d'existence « organisée » sous l'Ancien Régime, les Grenadiers acquirent la réputation de troupe d'élite, bénéficiant de certains privilèges, dont la haute paye, l'exemption des corvées générales et occupation de places d'honneur à la parade comme au danger. C'est de cette façon que la grenade deviont un attribut valorisant

Pour les brevets et diplômes des gendarmeries départementale et mobile, il figure sur la bombe de la grenade  un symbole rappelant l’appartenance à la subdivision d’arme. Ainsi un lion  évoque la bravoure, la majesté et la combativité pour la gendarmerie mobile, et la tête de Méduse  utilisée pour la gendarmerie départementale. Ce motif reprend la légende de Méduse, une des trois Gorgones, dont le regard pétrifiait celui qui le croisait et dont la tête fut placée sur le bouclier d'Athéna. Cet attribut figure aussi sur les ceinturons  de cérémonie actuels des gendarmes.
 diplôme d'arme
 

Les insignes des sous-officiers de gendarmerie relevant du cadre des spécialistes utilisent le même fond d'insigne et sont identifiés sur la bombe de la grenade grace à  un symbole rappelant la spécialité.

Spécialité des télécommunication et moyens informatique et traitement automatisé de l'information.

            Sur le corps de la bombe de la grenade est portée une étoile à cinq branches,  associée à des éclairs qu'elle irradie. Cette symbolique particulière est retenue car :

  DQSG  (2è niveau)TAI

‑ l'étoile à cinq branches est traditionnellement le symbole de l'esprit tout comme elle figure également dans les attributs héraldiques des télégraphistes ;

‑ l'éclair, c'est une lumière intensive, brève, sinueuse et ramifiée, produite par la foudre. Il est présenté dans la tradition héraldique comme un vecteur de communication symbolisant la diffusion de la connaissance emmagasinée puis irradiée par l'étoile.
 

Spécialité aéronautique.

Sur le corps de la bombe de la grenade est placé un vol articulé attaché à une étoile. Ces ailes sont communes à toutes les armées françaises (ALAT, aéronavale et armée de l’air) et identifient immédiatement le milieu dans lequel évoluent les spécialistes.

Cursus montagne et spécialité montagne

  Cette spécialité est la seule à bénéficier de trois insignes :

- le certificat élémentaire montagne ;

- le dîplome technique montagne ;

- le brevet technique montagne.

Le premier niveau concerne la totalité des personnels, et les deuxième et troisième niveaux permettent l'entrée dans le cadre de gestion des spécialitées. C'est pour cette raison que le graphisme des massifs est différent. Les symboles choisis sont évocateurs : reliefs de haute montagne, corde, piolet et grenade d’argent identifient la gendarmerie et ses missions

Avers du plateaux des insignes du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale.

Afin de créer une identité propre à ce corps, partie intégrante de la gendarmerie, il a été convenu de placer une couronne civique composée de feuilles d'acanthes (elles évoquent l'élévation par le savoir et la réflexion) associée au même sautoir et à la même grenade que les sous-officiers de gendarmerie. Sur la bombe, il figure un attribut spécifique au CSTAGN  la roue d'engrenage qui évoque le matériel et le foudre d'état-major. Sous ces deux symboles sont rassemblés les deux dominantes d'action du CSTAGN
 BS /B1 CSTGN 

Revers des plateaux.

Le revers des plateaux comporte deux anneaux permettant le passage d’une barrette à pompe ou d'une épinglette et un cartouche pour y inscrire le numéro d’homologation dans la série des insignes de brevets et spécialité (GNS).



[1] La couronne civique était en effet décernée aux citoyens les plus méritants et les plus valeureux de l'Empire Romain.

[2] la Prévôté de l'Hôtel du Roi est une juridiction exercée par un Officier d'Épée qui cumule les titres de Prévôt de l'Hôtel du Roi et de Grand‑prévôt de France. Cet Officier est chargé de la sécurité, de la police et de la subsistance de la Cour. Le Prévôt de l'Hôtel du Roi a connaissance de tous les crimes et délits commis à la suite de la Cour et dans les maisons royales ainsi que de toutes les causes personnelles et criminelles des officiers de la Maison du Roi dans l'exercice de leurs charges.

R FILMOTTE  06-2008

 

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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 22:02

L’insigne des conducteurs

du président de la République

 

Depuis 1945, de nombreux gendarmes du groupement blindé de Satory se sont succédés comme conducteurs auprès des présidents de la République. Le plus connu reste le gendarme F. Maroux conducteur du général de Gaulle lors des attentats de septembre 1961 et d’août 1962.

Aujourd’hui, les chefs de l’état ont tendance à conserver un pilote qui leur est proche, mais les gendarmes de Satory conduisent encore le président lors des grandes cérémonies nationales.

En 1994, un insigne distinctif évoquant ce grand service, associé à l’histoire et à l’héritage du groupement blindé la gendarmerie mobile a été créé. Deux ont été offerts par les titulaires aux présidents MITTERAND et CHIRAC.

Cette pièce a été homologuée GNS 001 en 1998. Les rayons or et gueules évoquent le soleil de Louis XIV à Versailles et le feu des canons des blindés.

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 23:52

voici l'insigne de promotion de la 100ème promo de l'école de gendarmerie du Mans. C'est l'Indochine qui est ici mise en valeur.
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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 21:19
Voici l'insigne de la 291ème promotion de l'école de gendarmerie de Montluçon. Il a été homologué sous le  numéro GN 0328. Le Garde IVAN est le parrain de cette promotion
 
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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 19:11
Fribourg vient de lancer une question fondamentale : comment concilier une des  règles de la symbolique militaire (lhéraldique) avec le besoin d'adaptation des symboles modernes sur les insignes ?
Allez voir la question et une des réponses et ... allez Y,  lancez vous

le commentaire est au bas de l'article GIGN SUITE

http://symbmilgend.over-blog.com/article-19315045.html
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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 19:33
Après plus d'un mois et demi de fonctionnement ce blog trouve son rythme.

Environ 400 visiteurs par mois et 1400 pages lues. Je remercie d'ailleurs les 10 abonnés fidèles lecteurs et j'espère que ce geste fera des émules.
En fait s'abonner revient a être avisé de tous les nouveaux posts. Faites passez le msg sur les autres sites, car plus les demandes ou les commentaires seront nombreux, plus nous nous rendrons mutuellement service.

Si vous avez des suggestions de liens.... allez y en mettant des commentaires sur ce billet.
bonne soirée 
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