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  • : SYMBMILGEND, les insignes et les traditions en gendarmerie
  • : l'actualité, les dossiers de fond et l'histoire des insignes et des traditions de la gendarmerie
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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 19:05
Pour répondre à gabgend sur l'homologation de l'insigne du GIGN et au profit de tous.

Le nouvel insigne du GIGN a été homologué le 24 janvier 2008 sous le numéro GN 0310. Cet insigne (en fait le modèle présenté est un écusson) déroge à la norme en gendarmerie qui est fondé sur un écu amovible se plaçant au centre d'un plateau. L'insigne a donc été homologué dans la seule version en couleurs, et non pas pour les versions basse visibilité, et il est apparu par la suite que le dessin devait être aménagé afin de pouvoir figurer sur un écu métallique amovible, ce qui est ... en cours.

ce dossier suit la tradition historique liée aux spécificités du GIGN. il convient de se rappeler que l'ancien insigne du groupe est en fait le brevet numéroté qui deviendra par la force des actes et du temps l'insigne officiel.
A ce titre, puisque c'est un brevet, quand les gendarmes du Groupe quittaient l'unité ils pouvaient continuer à porter leur insigne.
CI DESSUS l'écusson du nouveau GIGN qui fat volontairement, avec ce visuel très fort, le lien avec l'ancien Groupe
 
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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 16:52
A force de voir tout et n'importe quoi se vendre et souvent à des prix prohibitifs...je signale que tout ce qui porte le nom GIGN ne doit pas être acquis sans connaître la légitimité des pièces.
En fait de très nombreux insignes sont des variantes et souvent des tests de fabrication, des variantes à usage... mécantile et même parfois des fabrications qui ne seront jamais portés par les membres de l'unité.

Lors du 30ème anniversaire du Groupe quelques pièces ont été produites par la société JMM à titre commémoratif tout a fait réglementairement.
Il s'agit de la barrette tireur d'élite avec le nouveau (à l'époque) fusil "acuracy" et la reproduction en métal de l'écusson plastifié initial du groupe peu après que les GIGN 1 et  4 soient rassemblés. 

Donc l'insigne en métal présenté ici n'a jamais existé en tant que pièce  réelle. Il s'agit d"une repro en métal d'un écusson ! Celà doit être au moins annoncé dans les ventes ! et non faire apparaître "rare insigne original du GIGN"
 
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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 19:07
Voici un livre que j'ai reçu des éditions Atlantica il y a deux ans et qui me semble pouvoir intéresser un plus grand  nombre parmi les passionnés d'insignes.

Ce livre écrit par Jean François DEMANGE présente à travers près de 500 pages et 450 illustrations un "glossaire historique et héraldique" que l'on résume aussi sous "l'archéologie des mots".

Agréable à parcourir et tout aussi intéressant à lire (heureusement) l'auteur aborde les termes des domaines héraldiques, nobiliaires, militaires, etc , au fil de l'alphabet.

L'intérêt qu'il présente pour les amateurs  d'insignes est réel. En fait l'auteur explicite tous les termes héraldiques avec très souvent les racines étymologiques et des illustrations. Un cahier central en couleurs présente également des blasons  historiques et des écussons de la gendarmerie.

L'insigne étant lié au monde militaire, la découverte des termes comme Herse, grades de l'infanterie, mousquet, bretèche, lanciers, lansquenet etc... vous rappellera des notions et au mieux en fera découvrir 



allez 2 gourmandises

FLAMME : une flamme héraldique est arrondie à sa base en 3 flammèches odoyantes vers le chef. Certains estiment qu'elle incarne l'hiver d'autres le feu intérieur qui dévorent les personnes avides de gloire. les gens d'église la rapproche du Saint Esprit.

CUISSARD : pièce de l'armure de plate protégeant la cuisse.




les infos
Glossaire historique et héraldique
L'archéologie des mots

Auteur : Demange Jean-François
Collaboration : Préface d'Annie Regond

Éditeur: Atlantica   Infos sur l'editeur Atlantica - Atlantica Editor's details

Genre: Histoire

Format: 16 x 24 cm - 480 pages - Plus de 450 illustrations couleur et N&B

ISBN: 2-84394-772-3

Parution: 05/07/2005
 
 
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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 22:04
Tous les insignes homologués portent des inscriptions réglementaires au revers. Généralement le nom du graveur (de la société en fait) parfois l'année et un texte divers, mais OBLIGATOIREMENT le numéro d'homologation.

Les homologations ont débuté en 1945 avec la création du bureau d'étude de la symbolique militaire.
 
L'armée de terre a utilisé la lettre T pour "port toléré", puis la lettre H suivie de 3 chiffres (H pour homlogué). Ce dernier choix fut vite ... abandonné, en effet quid après le G 999 ??
Il fut donc proposé de choisir la lettre G (pour ministère de la Guerre) suivie de 4 chiffres. Ce système est toujours en vigueur  et la barre des G 5000 vient d'être passée. Les spécialités sont en numérotation GS.

L'armée de l'air place la lettre A suivie de chiffres au dos de ses pièces.

Pour la gendarmerie, dès la création du SHGN, il fut décidé d'homologuer les insignes avec le système suivant :
unités : lettres GN + 4 chiffres
écussons brodés GNT + 4 chiffres
spécialités, technicitées : GNS + 4 chiffres

le choix de la lettre T  pour les versions brodées est important. Il vise à ne pas faire d'erreur lors des fabrications. Ainsi si ce système avait été adopté il y a longtemps... certaines erreurs ne seraient pas dans les collections : écusson plastifié des PSS  en version brodé type légion (sur le bras gauche), maitre de chien pastifié de poitrine (porté normalement sur la tenue 4S ou le treillis) en version rond ou type légion etc...
l'écusson ci dessus est normalement homologué en version plastifiée  et il est surmonté du texte GENDARMERIE. Il était porté sur la partie gauche de la poitrine sur le treillis vert otan puis sur la 4s afin d'identifier le gendarme maitre de chien à une époque où les tenues étaient moins...sérigraphiées


le respect de ces règles, leur connaissance et leur respect doit permettre aux demandeurs et aux fabricants d'éviter les erreurs.... qui font toutefois le bonheur des collectionneurs ;)
 
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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 19:03
bonsoir

voici l'insigne de la promotion Major MORTIER. Ce militaire du GIGN est décédé lors d'une opération en 2007
Il s'agit du n° GN 0329 en date du 15 février 2008 de la 292è promotion de l'école de montluçon. ci dessous le lien pour plus d'info sur les conditions de l'opération

http://www.interieur.gouv.fr/misill/sections/a_l_interieur/le_ministre/interventions/archives-sarkozy-2005-2007/obseques-gendarme-mortier/view 

Il est assez exceptionnel que des promotions puissent bénéficier du nom d'un militaire décédé à une date assez proche du baptême de la promo.

 
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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 20:54


 

Comme lors de nombreuses opérations militaires, des gendarmes étaient présents sous la forme d’une prévôté dans le corps expéditionnaire qui a entrepris la conquête du Maroc en 1907.
Ce détachement était composé de deux formations prévôtales, une pour le Maroc occidental et une pour le Maroc oriental.
 
Le 30 mars 1912, la convention de Fès reconnaît le protectorat français sur le Maroc et la gendarmerie organise son dispositif selon les particularité du territoire. Les deux prévôtés sont réunies en une seule en 1916.
En 1928, cette formation prend le nom de Légion de gendarmerie du Maroc.
Durant le second conflit mondial, les forces de maintien de l’ordre sont regroupées au sein du 9ème régiment de la Garde.
A la fin de la guerre (1946), la gendarmerie est organisée en deux légions : la 12ème légion de gendarmerie départementale et la 12ème légion de garde républicaine.
En 1956, la Maroc accède à l’indépendance mais la gendarmerie restera présente jusqu’en 1959 sous la forme d’une légion mixte de gendarmerie et d’une compagnie de gendarmerie prévôtale avec un effectif de 440 officiers et sous-officiers. Ces personnels auront aussi la charge de participer à la création de l’actuelle Gendarmerie royale marocaine.
Signalons encore que de 1923 à 1928, le détachement de Gendarmerie internationale de Tanger, a assuré les missions de sécurité publique et de maintien de l’ordre au profit des tribunaux internationaux et des administrateurs. Cette force était composée de gendarmes issus de certains pays participants (Italie, Espagne, France, Belgique, etc.).

Sur le plan de la symbolique militaire, il peut être identifié sept insignes qui couvrent la présence de la gendarmerie sur le territoire marocain.
Signalons aussi l’insigne monobloc du détachement de Tanger et l’insigne d’une unité de protection encadrée par des gendarmes : la Makhzen de Fès (gouvernement du Sultan). 

 

Les insignes

Le 9ème régiment de la Garde.

Cette unité n’était organiquement plus rattachée à la gendarmerie pendant l’occupation. De 1940 à 1942,  le régiment faisait partie de la sous-direction de la cavalerie. Elle fut formée par les éléments de gendarmerie chargées du maintien de l’ordre.
Stationnée à Rabat, cette unité était composée de 4 escadrons : un à cheval, un motorisé et deux à pied. En 1942, les unités d’Afrique du Nord furent dissoutes et les personnels de ces régiments formèrent deux groupes autonomes de la Garde (11ème et 12ème).

  9ème régiment de la Garde

 


 

La 12ème légion de gendarmerie.

Cette légion formée à partir de 1946 a connu plusieurs appellations : 12ème légion de gendarmerie et de Garde républicaine de 1946 à 1954, puis 12ème légion de gendarmerie de 1954 à 1956, et enfin légion mixte de gendarmerie de 1956 à 1959.

Avant la création du concept de l’insigne de corps en deux parties, les gendarmes ont porté un insigne monobloc au graphisme s’inspirant à la fois  de la gendarmerie (couleurs bleu et rouge associées à la  grenade) et du Maroc (minaret, ciel azur et étoile chérifienne).
La symbolique de cette pièce fut naturellement reprise sur l’écu amovible de la 12ème légion de garde républicaine à compter de 1950 jusqu'en 1956. Cet insigne sera par la suite la pièce officielle portée par les personnels de la légion mixte de gendarmerie de 1956 à 1959.

La 12ème légion de gendarmerie départementale a bénéficié d’un écu distinctif à partir de 1950. Fabriqué par la société Arthus-Bertrand,celui-ci présentait une étoile chérifienne sur fond de gueules (rouge) mettant en exergue le véritable attachement à la culture de ce pays.

   12 ème LGD


La prévôté du Maroc.

Cet écu fut porté sur plateau argent de 1956 à 1959, il associait les couleurs modernes de la gendarmerie (azur et sable) et la grenade à une cigogne dite de Menkès. L'écu a été déssiné par un gendarme de la section prévôtale de Rabat et fut fabriqué par la société Drago. 

  Prévôté au Maroc

Photo Fimotte, col SHGN
DR R FILMOTTE 2008 

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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 08:58
La 26ème promotion de l'école de gendarmerie de Châteaulin dispose d'un insigne évoquant le sacrifice de leur parrain le gendarme CINGAL. Cet insigne est homologué sous le numéro GN 0322 en date du 5 février 2008.



désolé pour la qualité des images, ce sera réparé pour les prochains !
 
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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 08:52
la 424è promotion d'élèves gendarmes de l'école de gendarmerie de Chaumont a fait procéder à l'homologation de son insigne. Il s'agit du GN 0327 en date du 5 février 2008. 


 Le parrain est le gendarme CAILLET, décédé en Algérie et titulaire de la médaille militaire et de la croix de la valeur militaire.
 
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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 22:14
Je reste peu présent cette semaine, car je viens de passer de PC à MAC et il faut faire de nombreux transferts de doc... donc ce qui est bien c'est que je retrouve des articles que je mettrai en ligne, ce qui est moins... semaine très calme en info nouvelle.

  • La revue Gend info a fait paraître une communication dans son dernier numéro sur la prolifération d'écussons non homologués. 
En substance, l'article annonce les démarches à entreprendre pour demander une homologation. Il précise que tous les insignes d'unités sont.... brodés. Petite (?) erreur qu'il convient de rectifier les insignes d'unités sont brodés (manche gauche) et en métal (vareuse de tradition noire).

  • je relance, n'hésitez pas à poser des questions, je ferai les réponses dans la mesure de ce qui reste public.
 
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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 20:26


Le foudre est présent sur de nombreux insignes ou brevets évoquant l'enseignement militaire supérieur. Pour la gendarmerie il est le motif principal de celui du centre d'enseignement supérieur.

L’écu a été homologué par le service historique de l’armée de terre le 26 novembre 1992 sous le numéro G 3987.

Description héraldique :

Ecu français ancien, semé de grenades d’argent, chargé d’un demi foudre d’or.

Description de la composition

Le champ représente à la fois la couleur séculaire de la France mais aussi une des nuances des uniformes de l’institution. Le semé de grenades illustre la fonction nationale du CESG, en effet l’enseignement est dispensé au profit des stagiaires issus de l’ensemble du territoire national. Les grenades sont argent et le demi-foudre or. Ainsi ce sont les deux dominantes des subdivisions  qui sont représentés.

Le demi-foudre représente l’enseignement dispensé par le centre, en effet celui-ci apporte des connaissances académiques et pratiques orientées sur le service en état-major.

Les foudres sont issus de la mythologie grecque. En fait il s’agit des foudres du dieu Jupiter représenté par trois lances : le feu, la pluie et le vent. Elles étaient soit ouvertes soit repliées sur elle même dans un fuseau. Des ailes pouvaient être adjointes afin de montrer avec quelle rapidité la colère pouvait être déployée.

En 1803, le demi foudre ailé fait son apparition dans les forces armées, il est l’apanage des officiers généraux et se voit aussi attribué à leurs officiers d’état-major. Notons qu’il était à l’époque représenté à l’horizontale et non en verticale comme sur l’écu de CESG.

Au fil du temps cette symbolique a évolué, les lances sont devenues des flammes et le fuseau un fourreau ressemblant à un cigare. Les 20 dernières années ont accentué la dégradation de ce symbole en l’identifiant à une torche verticale accompagnée d'un vol sur ses flancs. Il convient toutefois de  rappeler la signification initiale du foudre : l’aptitude à dispenser la colère des puissants, et non le flambeau symbolisant la connaissance.

RF 4/2008

img / PAO SHGN

 

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